En Namibie, les élections générales doivent se tenir, ce mercredi 27 novembre 2024. Le parti au pouvoir, la Swapo, a désigné Netumbo Nandi-Ndaitwah, la vice-présidente actuelle âgée de 72 ans, comme sa candidate à la présidentielle. Si la Swapo remporte les législatives, la Namibie pourrait voir pour la première fois une femme accéder à la présidence.
Face aux défis, Nandi-Ndaitwah a appelé ses partisans à la mobilisation, exhortant chacun à convaincre ses proches et à voter massivement. Elle a également défendu le bilan de la Swapo, affaibli par plusieurs scandales de corruption. Le pays, deuxième au monde en termes d’inégalités selon la Banque mondiale, reste marqué par des tensions économiques et sociales que la candidate promet de résoudre.
Cependant, la course s’annonce serrée avec Panduleni Itula, un ancien membre de la Swapo devenu une figure de l’opposition. Lors des élections de 2019, Itula, alors candidat indépendant, avait recueilli près de 30% des voix. Désormais à la tête de son parti, l’IPC, il incarne une alternative sérieuse pour une partie des électeurs mécontents.
Si Nandi-Ndaitwah réussit cet exploit électoral, elle entrerait dans l’histoire comme la première femme présidente de la Namibie, un symbole de changement dans un pays confronté à des défis socio-économiques majeurs.
Jeremy Ahossou