Le gouvernement de transition au Burkina Faso a pris une mesure ferme cette semaine, visant une centaine de personnalités accusées d’implication dans des actes de terrorisme. Cette décision prévoit le gel de leurs biens et ressources économiques, afin de limiter toute possibilité de financement ou de soutien à des activités terroristes.
Parmi les concernés figurent l’ancien président Paul Henri Sandaogo Damiba, d’anciens ministres, des militaires, ainsi que des civils tels que des commerçants, cultivateurs et bergers. Ces noms, révélés dans un arrêté signé par le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubacar Nacanabo, illustrent la diversité des profils visés par cette action.
Selon l’arrêté, le gel concerne "tout bien, ressource économique ou service pouvant contribuer directement ou indirectement au financement du terrorisme". Cette disposition s’inscrit dans la stratégie du gouvernement pour assécher les sources de soutien logistique des groupes armés.
En vigueur depuis le 19 novembre, cette mesure pourra être prolongée de six mois supplémentaires si jugé nécessaire. Elle témoigne de la volonté des autorités de transition de combattre le terrorisme par tous les moyens disponibles.
Jeremy Ahossou