Les épreuves du Diplôme d'Études Fondamentales (DEF), session 2025, ont officiellement débuté ce lundi 2 juin sur toute l'étendue du territoire national. Pour marquer le coup d’envoi de cet examen crucial pour les élèves du cycle fondamental, le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou SY SAVANE, s’est rendu à l’école Mamadou Diarra N°2, à Médina Coura (Bamako), en compagnie de six autres membres du Gouvernement.
Parmi les personnalités ayant accompagné le ministre figuraient le Pr. Bouréma Kansaye, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ; M. Abdoul Kassim Fomba, ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne ; Mme DIARRA Djénéba Sanogo, ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille ; M. Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration ; Colonel Assan Badiallo Touré, ministre de la Santé et du Développement social ; et M. Bakary Traoré, ministre de la Refondation de l’État, chargé des relations avec les institutions.
Pour cette session 2025, ce sont au total 350 409 candidats qui affrontent les épreuves du DEF, dont 173 767 filles et 176 442 garçons. Ces élèves sont répartis dans 1 842 centres d’examen à travers le pays. À noter que parmi ces candidats, 332 233 sont des élèves réguliers, tandis que 18 176 se présentent en candidats libres. Fait marquant, 233 candidats composent dans le camp de réfugiés maliens de M’Bera, situé en République islamique de Mauritanie, soulignant l’engagement des autorités à ne laisser aucun élève de côté.
À l’occasion du lancement, le ministre de l’Éducation nationale a prodigué des conseils avisés aux élèves, enseignants, surveillants et à tous les acteurs impliqués dans l’organisation de l’examen. Il a insisté sur la nécessité de garantir des épreuves crédibles, transparentes et réussies, à la hauteur des attentes du peuple malien.
« L’État, avec à sa tête le Général d’Armée Assimi GOÏTA, fait tout pour que tous les élèves soient dans de meilleures conditions d’apprentissage et qu’ils viennent aux examens prêts. Nous comptons sur les candidats, les surveillants afin que tout se passe bien dans les centres », a affirmé Dr Amadou SY SAVANE.
Dans un contexte national marqué par une volonté forte de refondation du système éducatif, les autorités maliennes entendent ainsi rassurer quant à leur détermination à promouvoir une éducation de qualité et équitable, gage d’un avenir meilleur pour la jeunesse du pays.
CyrilDAKPITI