En 2023, le gouvernement avait lancé un concours de recrutement du personnel médical, paramédical, administratif et d’appui pour le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins. L’objectif est de pourvoir des postes vacants dans les zones sanitaires de Lomé, Kara et Dapaong, visant à améliorer les services de santé dans ces régions.
Cependant, malgré l'importance de ce concours, les résultats tardent à être proclamés par le ministère, ce qui suscite une vive inquiétude parmi les professionnels de la santé. Face à ce retard, le personnel de santé du secteur public menace de se mettre en grève. Les syndicats, dont le Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (Synphot), dénoncent un manque criant d’effectifs dans les centres de santé.
"Nous allons vers des lendemains qui sont sombres. Toutes les conditions sont réunies pour entrer en grève si la situation l’exige. Toutefois on veut encore croire à la volonté de dialogue des autorités", a déclaré Gilbert Tsolényanu, porte-parole du Synphot, lors d’une Assemblée Générale à Lomé le 15 mai.
Il faut souligner que dans le cadre du concours, le gouvernement prévoit de recruter 170 personnes pour le personnel médical, 1099 pour le personnel paramédical et 359 pour le personnel administratif et d’appui dans les centres de Lomé et Kara. Dapaong, de son côté, embauchera 279 personnes pour l’ensemble de ces postes.
Jeremy Ahossou