La réhabilitation prochaine de l’hôtel Palm Beach à Lomé suscite un regain d’intérêt, après des années de délabrement qui avaient laissé ce joyau en bord de mer à l’abandon. Acquis par le groupe burkinabè EBOMAF, dirigé par Mahamadou Bonkoungou, le site s’apprête à entamer une transformation ambitieuse. Cette annonce marque un tournant pour un établissement qui, autrefois, symbolisait le luxe et l’élégance au Togo.

Les projets dévoilés par EBOMAF promettent une rénovation complète de l’hôtel, avec une modernisation des installations pour répondre aux normes internationales de l’hôtellerie haut de gamme. Bien que l’établissement pourrait adopter un nouveau nom, son emplacement stratégique sur le boulevard de la République face à la plage lui garantit une attractivité certaine. Ces travaux visent également à redynamiser le secteur touristique, faisant de l’hôtel une destination prisée tant pour les voyageurs d’affaires que pour les vacanciers.

L’histoire de Palm Beach témoigne d’un passé glorieux, avec ses chambres élégantes, son service de qualité et son décor raffiné qui attiraient une clientèle exigeante. Cependant, sa fermeture en 2018, suite à des difficultés financières, avait plongé l’établissement dans l’oubli. La promesse de sa renaissance par EBOMAF est donc perçue comme un signal fort pour l’économie locale et le développement des infrastructures au Togo.

Ce projet ne se limite pas à la rénovation d’un bâtiment emblématique. Il incarne une volonté de repositionner Lomé comme une destination touristique incontournable en Afrique de l’Ouest. En insufflant une nouvelle vie à Palm Beach, EBOMAF démontre que la préservation et la valorisation des patrimoines locaux peuvent contribuer à la relance économique et touristique.

Jeremy Ahossou