Au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko a lancé un appel au calme alors que le pays se prépare pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. La campagne en cours a été marquée par des violences entre militants du parti au pouvoir et ceux de l'opposition. Face à cette situation, le Premier ministre a appelé à l'apaisement pour que le scrutin puisse se dérouler dans les meilleures conditions.
Selon nos informations, le parti au pouvoir, Pastef, a été à plusieurs reprises victime de ces violences. Dans une déclaration, Ousmane Sonko a souligné qu'il n'était plus question de vengeance malgré les attaques subies : « Je vous exige de retourner à la campagne électorale. Tout ce que j'avais déclaré, je vous demande de le désactiver. Ne provoquez personne, n'insultez et ne frappez personne. L'État fera le nécessaire pour les personnes arrêtées, mais je vous exige de rester vigilants », a-t-il affirmé.
La dernière attaque contre Pastef a eu lieu à Saint-Louis, où des militants du parti se disent particulièrement remontés et appelés à un vote massif en faveur de Pastef le 17 novembre 2024. « Nous allons montrer leur que le Sénégal appartient à Pastef, à Ousmane Sonko et au président Bassirou », a confié Birham Fall, un militant, au micro de la presse locale.
Jeremy Ahossou