La Biennale artistique et culturelle de Tombouctou 2025, placée sous le thème « Culture, pilier pour bâtir le Mali nouveau », a refermé ses portes le 28 décembre dernier, après dix jours d’intenses compétitions artistiques et culturelles. 

La cérémonie de clôture a été présidée par le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, au nom de Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition, Chef de l’État, en présence du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, des membres du Gouvernement, des gouverneurs de régions et de nombreuses autorités nationales.

Cette édition a réuni les troupes artistiques des 19 régions du Mali ainsi que du District de Bamako. Le jury, composé de neuf membres et dirigé par le Dr Fodé Moussa Sidibé, a salué le respect strict des temps impartis et la qualité globale des prestations. Les différents podiums ont consacré Kayes en théâtre, Koulikoro en orchestre et solo de chant, Tombouctou en ensemble instrumental, tandis que Bougouni s’est illustrée en danse traditionnelle. À titre individuel, les artistes Fatoumatou Bocar, Mory Diawara et François Keita ont été distingués pour leurs performances remarquables.

Au classement général, la région de Bougouni s’est hissée à la première place en remportant la médaille d’or avec 92 points, suivie de Dioïla, médaille d’argent avec 90 points, et de Tombouctou, médaille de bronze avec 85 points. Un prix spécial Assimi Goïta, d’un montant de 2 millions de francs CFA, a été attribué à l’orchestre régional de Kidal.

Dans son allocution, le ministre Mamou Daffé a félicité les commissions nationales et régionales d’organisation ainsi que l’ensemble des troupes participantes pour la richesse et la qualité des créations proposées. Il a souligné que cette biennale, couronnée de succès, vient clôturer en apothéose l’Année de la Culture, décrétée par le Président de la Transition.

Les prochaines éditions de la Biennale artistique et culturelle se tiendront respectivement à Bougouni en 2027, Koulikoro en 2029 et Gao en 2031, confirmant ainsi la volonté des autorités de faire de la culture un véritable levier de cohésion nationale et de refondation du Mali.

Cyril DAKPITI