Le Maroc a récemment pris des mesures pour renforcer l'utilisation de la langue arabe dans les administrations et les établissements publics et privés, conformément à une décision du tribunal administratif de Rabat confirmée par la cour d'appel. Cette initiative est en accord avec les instructions royales et vise à protéger et développer la langue arabe, qui est désormais une langue officielle obligatoire dans le pays.
Selon les informations publiées dans le journal Al Akhbar, le ministre de la transition numérique et de la réforme de l'administration, Ghita Mezzour, a appelé les responsables des écoles publiques et privées à appliquer cette décision. Cette demande fait suite à l'interpellation du député Abdelkader sur la persistance de l'utilisation d'une langue étrangère par certains Marocains lors de leurs interactions avec les citoyens.
Dans une déclaration à la presse, le ministre Mezzour a souligné que la constitution marocaine stipule que l'arabe demeure la langue officielle du pays, et que l'État s'engage à la protéger et à la développer. En conséquence, des mesures ont été prises pour renforcer cette politique, notamment l'adaptation de la loi 04.16 portant création du conseil national des langues et de la culture marocaine en 2020, ainsi que la loi 54.19 relative à la charte des services publics, garantissant l'accès des citoyens à l'information dans le respect des deux langues officielles du royaume.
Le gouvernement marocain considère cette décision comme une étape importante pour préserver l'identité culturelle du pays et renforcer l'utilisation de la langue arabe dans tous les aspects de la vie publique. Cette mesure contribuera à favoriser la communication et à promouvoir la cohésion sociale au sein de la société marocaine.
La décision de rendre la langue arabe obligatoire dans les administrations et les établissements publics et privés reflète l'engagement du Maroc en faveur de la promotion et de la préservation de sa langue et de sa culture. Cette initiative contribuera à renforcer le rôle de l'arabe en tant que pilier fondamental de l'identité nationale et facilitera la participation active des citoyens dans la vie publique du pays.
Les responsables des écoles publiques et privées sont invités à mettre en œuvre cette nouvelle directive, qui sera soutenue par des mesures d'accompagnement et de sensibilisation pour assurer une transition fluide vers l'utilisation de la langue arabe. Le gouvernement prévoit également de mettre en place des programmes de formation pour les fonctionnaires et les employés des administrations, afin de renforcer leurs compétences linguistiques et d'assurer une application efficace de cette politique.
Jeremy Ahossou