Lors du dernier Conseil des Ministres, la Ministre de la Santé et du Développement social a présenté un rapport faisant état d’une évolution épidémiologique préoccupante, marquée notamment par une recrudescence des cas de dengue à l’échelle nationale.

Selon la ministre, le nombre de cas confirmés a connu une augmentation notable au cours de la semaine écoulée par rapport à la période précédente. Bien que les chiffres exacts n’aient pas été rendus publics, cette alerte officielle met en évidence une pression croissante sur le système de santé et l’urgence de renforcer les mécanismes de riposte sanitaire.

La dengue, maladie virale transmise par les moustiques du genre Aedes, est endémique dans plusieurs régions du pays. Sa propagation est fortement favorisée par les conditions climatiques et environnementales, notamment la présence d’eaux stagnantes, d’où la nécessité d’une vigilance permanente des autorités sanitaires et de la population.

Prenant acte de cette situation, le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi Goïta, a lancé un appel solennel à la mobilisation générale. Il a insisté sur le respect rigoureux des mesures de prévention et de lutte contre les maladies.

Cet appel porte principalement sur la lutte anti-vectorielle, à travers l’élimination des gîtes larvaires et des eaux stagnantes ; la protection individuelle, notamment l’usage de moustiquaires imprégnées et de répulsifs ; l’hygiène collective, avec l’amélioration de l’assainissement et de la gestion des déchets.

Les autorités sanitaires appellent ainsi à une responsabilité collective afin de contenir la propagation de la dengue et de préserver la santé des populations.

Amadou Traoré