En exil depuis plus d'un an, le journaliste d'investigation togolais Ferdinand Ayité se trouve à nouveau dans la tourmente, accusé par les autorités togolaises de complot contre la sécurité de l'État et d'implication dans des activités terroristes. Ces accusations, également portées contre le commandant Olivier Amah, ont été révélées par Ayité lui-même sur sa page Facebook la semaine dernière.

Depuis la France, où il s'est réfugié, Ayité continue de dénoncer sans relâche les actions du gouvernement togolais, notamment à travers des directs sur Facebook. "M'associer ou vouloir m'associer à une entreprise terroriste est une démarche désespérée de diffamation sans précédent", a-t-il déclaré, rejetant fermement ces accusations qu'il qualifie de "fallacieuses" et "motivées par des raisons politiques".

Lauréat du Prix international de la liberté de la presse 2023 du CPJ, Ayité a souligné l'absurdité des accusations portées contre lui, rappelant ses récentes distinctions et ses relations internationales. "Ils devront de toute façon nous expliquer comment un journaliste qu'ils ont contraint en exil et qui se cherche depuis un an a pu trouver des moyens pour financer des attaques", a-t-il ajouté.

La rédaction newafrque.net