Le journaliste Abdoul Niang, inculpé et placé sous mandat de dépôt, depuis le 19 octobre dernier, pour « propos mensongers contre l’institution judiciaire de nature à troubler la paix publique », a été mis en liberté provisoire, hier, lundi 30 octobre 2023, en attendant son jugement prévu pour le 16 novembre 2023.
En effet, notre confrère, directeur de la radio Emergence, avait été placé sous mandat de dépôt, pour « propos mensongers contre l’institution judiciaire de nature à troubler la paix publique ». Cela après plusieurs auditions.
Pour rappel, invité dans une émission télé, Abdoul Niang, le défenseur vedette des autorités de la transition, avait commenté l’issue d’une affaire judiciaire qui l’avait opposée à la CMAS (Coordination des mouvements, associations et sympathisant de l’imam Mahmoud Dicko).
Aussi faut- il souligner, plusieurs autres activistes, journalistes sont toujours en détention : Mohamed Youssouf Bathily, porte-parole du CDR (Collectif pour la défense de la république), Tahirou Bah activiste, Sidibé Rokiatou Doumbia, Adama Ben Diarra, commandant en chef du mouvement Yèrèwolo Debout sur les remparts, membre déchu du CNT (Conseil national de transition).
Le porte-parole du Yèrèwolo, Siriki Kouyaté, non moins directeur de RFM, a été lui aussi placé sous mandat de dépôt, il y a quelques jours, après son camarade Adama Ben Diarra.
Son délibéré pour sa demande de liberté provisoire est prévu le lundi 6 novembre prochain.
En attendant, l’association Yiriba koro, le mouvement Yèrèwolo, dont il est porte-parole, ainsi que ses camarades de lutte continuent de solliciter la clémence de la justice.
L’on a appris dans la soirée libération également de Tahirou Bah qui avait été déféré dans une affaire de diffamation qui l’oppose à Kadiatou Fofana.
Amadou Traoré