C’est un vent d’espoir qui souffle sur la capitale malienne. Ce mardi 7 octobre 2025, Bamako a accueilli dans l’après-midi un important convoi de camions-citernes transportant du carburant, sous escorte sécurisée des Forces armées maliennes (FAMa). Une arrivée qui marque la concrétisation des premières mesures prises par les autorités de la Transition pour faire face à la récente crise d’approvisionnement en hydrocarbures.
Composé d’environ 300 citernes, ce convoi symbolise la détermination du gouvernement du Mali à répondre, avec efficacité et promptitude, aux aspirations légitimes du peuple malien. En effet, ces derniers jours, les longues files d’attente devant les stations-service et la rareté du carburant avaient suscité de vives inquiétudes au sein de la population et des opérateurs économiques.
Sous le regard attentif de la brigade des produits pétroliers du Mali, les camions sont arrivés sans incident majeur. Un responsable de la brigade s’est réjoui du bon déroulement de l’opération :
« On est très fiers. Toute la population malienne est très contente de ce convoi qui s’est très bien passé. Ça s’est déroulé dans de très bonnes conditions. Il y a lieu de saluer les forces armées qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de ce convoi », a-t-il déclaré avec enthousiasme.
La direction générale des douanes, à travers le bureau des produits pétroliers du Mali, a également salué l’engagement collectif ayant permis l’atteinte des objectifs fixés par les autorités. Elle a tenu à féliciter l’ensemble des acteurs impliqués – forces de sécurité, transporteurs, agents des douanes et responsables du commerce – pour leur mobilisation exemplaire.
Cette opération d’envergure vient ainsi confirmer la volonté du gouvernement de la Transition de stabiliser le marché des hydrocarbures et de garantir l’approvisionnement du pays. En attendant la normalisation complète de la situation, l’arrivée de ces camions-citernes à Bamako sonne déjà comme un ouf de soulagement pour la population malienne, impatiente de voir les stations rouvrir et la vie reprendre son cours normal.
Cyril DAKPITI