Après avoir boycotté les élections sénatoriales en contestation de la nouvelle Constitution, la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) a annoncé sa participation aux prochaines élections municipales prévues avant la fin de l’année. Gérard Adja, l’un des responsables du regroupement, a affirmé sur une radio privée de Lomé que ces élections sont une opportunité pour renforcer la gouvernance locale, indépendamment des tensions politiques.

L’ancien vice-président du MPDD a rappelé que la tenue des élections locales est prévue aussi bien par la Constitution de 1992 que par celle du 6 mai 2024. « Certains peuvent penser qu’ils iront à ces élections sous la Ve République alors que d’autres considéreront qu’ils sont dans la logique de la Constitution de 1992 », a-t-il déclaré, soulignant les divergences d’interprétation du cadre juridique actuel.

Cette décision suscite des réactions contrastées. Alors que certains y voient une démarche républicaine, d’autres considèrent que la participation de la DMP aux municipales est une contradiction, compte tenu de son opposition à la réforme constitutionnelle qui a instauré la Ve République.

Jeremy Ahossou